À l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène des mains, ce 5 mai, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance un message fort : « Les gants, parfois. L’hygiène des mains, toujours. »
L’occasion de rappeler qu’en blanchisserie, il est essentiel de vérifier les pratiques de lavage des mains du personnel, en particulier dans les secteurs finition et expédition, pour éviter les biocontaminations manuportées. Un sujet sensible, surtout dans le secteur de la Santé et du médico-social.
L’hygiène des mains est l’un des moyens les plus efficaces, abordables et universels dont nous disposons pour prévenir la transmission des infections et assurer la sécurité de soins médicaux de qualité et hygiéniques avec un linge irréprochable.
Bien que les gants médicaux soient essentiels pour prévenir la transmission d’infections, ils ne remplacent pas le nettoyage des mains quand celui-ci s’impose.
L’utilisation incorrecte des gants non seulement nuit à la lutte anti-infectieuse, mais aussi augmente considérablement la quantité de déchets issus d’activités de soins. Grâce à une bonne hygiène des mains et à l’utilisation de gants uniquement quand c’est nécessaire, il est possible d’éviter une grande partie de ces déchets.
EN PRATIQUE
Les agents doivent-ils se laver les mains avec un savon ou un gel hydro alcoolique ?
Dans la majorité des cas, le lavage avec un savon classique est largement suffisant. Ce type de lavage permet d’éviter les risques de réaction cutanée aux produits désinfectants. L’utilisation du gel hydro alcoolique est à réserver aux emplacements où l’utilisation d’eau est problématique (absence de point d’eau ou point d’eau trop éloigné du poste de travail).
(Source : Méthode RABC : Guide de mise en œuvre • 3ème édition – 2022 / URBH)